Le consultant arrive
Par nicole-leveque | Le 11/02/2018
Le service communication « Pour que le Boss fasse appel à un consultant, c’est que la boite va mal ».
Le cadre commercial « Il va mettre le nez dans mes affaires, hors de question que je change quoique ce soit ».
Le comptable « Encore un pique-assiette ! On va le payer pour acheter du rêve ».
Les ouvriers « Il fallait que ça arrive, on sentait que la direction nous cachait quelque chose ».
L’assistante « Qu’est-ce que j’ai mal fait ou pas eu le temps de faire ? ».
L’adjoint «Il croit qu’il va faire mieux que moi ? Trouver des solutions que je n’ai pas ? ».
Chef d’entreprise, si vous faites appel à une société de conseils en entreprise, ne tardez pas pour provoquer une réunion et expliquer pourquoi vous faites appel à un consultant. Aussi performant qu’il soit, s’il y a braquage de la part des salariés, le consultant ne pourra pas avancer aussi vite que prévu. Faire appel à une société de conseils en entreprise, cela peut être aussi pour des projets positifs comme :
- Mettre en place le télétravail,
- Implanter une crèche familiale au sein des locaux,
- Lancer une grande campagne de communication sur le Web,
- Envisager de former tout le personnel au numérique afin d’aborder le virage incontournable de la transformation digitale au mieux,
- Redonner de l’énergie et le moral à un collaborateur déprimé qui semble au bord du Burn-Out ou redynamiser une équipe.
Suivant les personnes, acheter un conseil peut être :
- un signe de faiblesse : si l’on fait appel à un consultant, c’est que l’on n’a pas trouvé en interne les compétences nécessaires pour faire seul ;
- un risque de perte de contrôle : on remet son service, son entreprise aux mains de personnes que l’on connaît mal ;
- un signe de richesse : le fait du prince, une façon d’affirmer son pouvoir et son niveau de décision.
La réputation du consultant a la vie dure, ce n’est ni un « redresseur de torts », ni un agent de police, ni un contrôleur fiscal. Il est là pour mener à bien une mission, qui est avant tout du conseil et un plan d’actions, mais ce n’est pas lui « qui fera » à la place des salariés. En ce qui me concerne, si vous faites appel à moi, je vous joins un petit portrait qui j’espère vous mettra plus à l’aise quant à la réussite de la mission (test de 70 questions)…
L’ajusteur appartient à la famille des réalisateurs dont les talents stratégiques s’avèrent particulièrement utiles pour soutenir les étapes de lancement de l’activité.
Vos forces : Sens de l’observation, volonté d’améliorer l’existant, évaluation de la situation, orientations solutions, agilité et ajustements aux contraintes.
L’ajusteur déploie ses compétences pour maintenir un projet dans son état optimal de performance. Cela implique une capacité d’observation, afin de cerner rapidement les failles ou les axes d’amélioration, et la mise en place de systèmes de suivi et de contrôles, adaptés aux phases d’avancement du projet. L’ajusteur considère à la fois les personnes internes et les utilisateurs finaux dans la recherche de solutions.
L’ajusteur se caractérise également par une posture d’équilibre utile pour piloter la stratégie, et améliorer les composantes ou le fonctionnement d’un projet, sans compromettre les enjeux de la situation, nécessairement changeante.
L’ajusteur possède un sens de la méthode mais est agile et dépourvu de rigidité, puisqu’il sert l’action et la stratégie. Cette posture, orientée solutions, s’accompagne d’une conviction solide quant à la possibilité de faire évoluer rapidement le cours des choses.
Croyances : un projet est une entité vivante, il faut constamment la surveiller pour s’assurer de sa santé.
Le suivi d’indicateurs permet de mettre l’opération au service de la stratégie.
L’organisation agile permet de maximiser les forces humaines.
Image renvoyée aux autres : l’analyse régulière de l’existant, de l’organisation et de l’environnement est déterminante et l’ajusteur en a bien conscience. Aux yeux des autres, il est le « perfect finisher », celui qui révèle tout l’éclat d’une pierre brute. S’il contribue à assurer la longévité, voire la survie d’un projet, les actions correctives qu’il peut être amené à proposer peuvent impliquer une remise en cause du système existant et ne pas plaire à tout le monde ! Il devra alors faire preuve de tact dans la manière d’amener les correctifs en intégrant d’autres personnes pour assurer le maintien de la performance.
Atout pour l’entreprenariat : l’ajusteur possède des talents naturels pour :
- Suivre la bonne atteinte des objectifs,
- Evaluer les coûts et les résultats obtenus,
- Déterminer les modalités d’action pour combler les écarts.
Ses talents offrent des atouts notables pour contrôler l’action et ajuster les résultats, afin de maintenir la performance.